Retraite
Dossier Retraites 2013
le diaporama réactualisé suite au Rapport Moreau
- Diaporama retraites
Fiches argumentaire retraites 2013
- Fiches retraites
Réforme des retraites : garantir notre système,corriger les injustices
- DP reforme retraite
l’argumentaire en complément des fiches
- 6 arguments contre l’allongement de la durée de cotisations
Tous ensemble pour nos retraites,
Le 6 octobre les retraités manifestent dans l’unité
A METZ : Rendez vous colone de Merten à 15 h
Le 30 août dernier les organisations syndicales de retraités, UCR-CGT, UCR-CFDT, UNAR CFTC, FGR-FP, UNSA Retraités ont lancé un appel unitaire à une journée de manifestations partout en France le 6 octobre sur les questions de la prise en charge de la perte d’autonomie et le pouvoir d’achat.
- tract commun UCR-CFDT, UNAR, CFTC, UCR-CGT, FGR-FP, UNSA Retraités
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Allongement de la durée de cotisations retraite
Un projet de décret qui vise la baisse des futures pensions : inacceptable !
le 20 juillet 2011
- texte en pdf
Le Conseil d’Administration de la CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse) a rejeté (14 voix contre, 13 voix pour) le projet de décret mettant en œuvre l’allongement de la durée de cotisation de 165 à 166 trimestres (1 trimestre supplémentaire pour la génération 1955).
La CGT a rappelé les raisons de son opposition.
Cette mesure est injuste, elle pénalisera les salariés ayant effectué des carrières courtes, notamment les femmes ou ceux ayant été affectés par des périodes de précarité, de chômage, de maladie, et bien sûr les jeunes générations entrées plus tardivement sur le marché du travail. Le motif invoqué, l’augmentation de l’espérance de vie, est en réalité un faux prétexte. D’une part, ce motif a déjà servi à repousser l’âge d’ouverture du droit à la retraite de 60 à 62 ans. D’autre part, l’espérance de vie a progressé, entre 1993 et 2010, de 2 ans pour les hommes et 2,6 ans pour les femmes, alors qu’au cours de la même période la durée de cotisation est déjà passée de 150 à 162 trimestres, soit 3 ans !
Le véritable objectif, c’est la baisse du niveau des futures pensions. Les salariés, nombreux à ne pas atteindre les 166 trimestres se verront appliquer une pénalité (la décote) de 1,25 % par trimestre manquant. Cette nouvelle attaque sur les droits à retraite fait de la réforme française une des plus dures d’Europe : recul de l’âge légal + augmentation de la durée + baisse du niveau des pensions et ceci, sur une période particulièrement courte en comparaison des pays voisins.
Dans l’immédiat, forte du vote unanime des organisations syndicales de salariés, la CGT demande au gouvernement de renoncer à la publication de ce décret particulièrement pénalisant pour les futurs retraités.
Montreuil, le 20 juillet 2011
Conseil d’Orientation des Retraites
Il n’y a pas d’accord sur l’allongement de la durée de cotisation
Le, 6 Juillet 2011
Déclaration des représentants de la Cgt pour le COR
- texte en pdf
La CGT est fermement opposée à l’allongement à 166 trimestres, à partir de la génération née en 1955, de la durée de cotisation nécessaire pour toucher une retraite à taux plein. La consultation du Conseil d’Orientation des Retraites, censé « rendre un avis technique » sur le sujet, est un paravent que veut utiliser le gouvernement pour justifier une décision déjà prise qui découle de la loi de 2003.
Cette mesure, comme le recul de l’âge de départ en retraite, est injuste car elle pénalise les catégories de salariés modestes qui ont les parcours professionnels les plus hachés et les retraites les plus courtes.
Elle se cumule en effet avec la décision de reculer rapidement à 62 ans l’âge minimal du droit au départ à la retraite. C’est la « double peine » qui fait de la réforme française des retraites l’une des plus dures parmi celles appliquées en Europe.
Par ailleurs, la CGT conteste depuis 2003 les bases de calcul retenues dans le décret pris en application de l’article 5 de la loi du 21 Août 2003, qui surestiment la durée de retraite des salariés et sous estiment la durée de cotisations : l’âge moyen de liquidation de la retraite est d’ores et déjà beaucoup plus tardif que les 60 ans pris comme référence !
Décidément, on n’a pas fini de parler des retraites. D’autant que les derniers chiffres du chômage sont là pour rappeler que la situation des salariés âgés comme celle des jeunes ne s’améliore pas, bien au contraire. Cela ne fait que renforcer la nécessité d’une véritable politique de l’emploi sans laquelle l’équilibre de notre système de retraite ne peut être durablement envisagé.
Jean-Christophe Le Duigou, Pierre-Yves Chanu, Représentants de la CGT au COR
Le, 6 Juillet 2011
Allongement de la durée de cotisations retraite
On ne peut plus continuer ainsi
le 4 juillet 2011
- texte en pdf
A peine la mauvaise réforme de 2010 entrée en vigueur, plusieurs articles de presse annoncent que le gouvernement s’apprêterait, en se retranchant derrière un « avis technique » du COR purement formel, à allonger de nouveau d’un trimestre la durée de cotisations requise pour l’obtention du taux plein. Celle-ci passerait de 165 à 166 trimestres pour la génération 1955.
Rappelons que la CGT avait dénoncé et combattu en 2003 l’allongement de la durée de cotisations, mesure phare de la loi Fillon. Elle avait également dénoncé le caractère technocratique de cette disposition qui repose sur un obscur calcul à partir de l’évolution de l’espérance de vie.
L’opposition vigoureuse de la CGT qui demeure, tient au fait que cette mesure pénalise notamment les salariés ayant effectué des carrières courtes et/ou ceux qui ont travaillé à temps partiel. Sont concernées au premier chef les femmes et tous ceux qui ont été affectés par la montée du chômage et de la précarité.
Bien entendu, ce nouvel allongement renforcerait encore cette injustice, les générations qui arrivent maintenant à l’âge de la retraite ayant été concernées par la dégradation de la situation de l’emploi apparue dans les années 70, ainsi que par une entrée plus tardive dans la vie active du fait d’études plus longues.
Ce nouvel allongement serait d’autant plus insupportable que l’application de la loi de 2010 commence à produire ses effets dévastateurs, en particulier sur les salariés déjà touchés par le chômage et qui se voient privés de l’AER (allocation équivalent retraite) et donc condamnés à survivre avec les seuls minima sociaux. Cette mesure n’a même plus sa justification initiale, à savoir un maintien du rapport entre temps d’activité et temps de retraite, puisque c’est maintenant le report de l’âge qui va jouer cette fonction.
A l’évidence, le véritable objectif de l’allongement reste une baisse généralisée des pensions de retraites. La nécessité d’une autre réforme des retraites, portée par la CGT, condamne par avance un nouvel allongement de la durée de cotisations. Une telle décision ne manquerait pas de provoquer un mouvement d’ampleur. Comme elle l’a déjà annoncé la CGT, la bataille des retraites n’est pas terminée.
Montreuil, le 4 juillet 2011
Recul de l’âge de la retraite au 1er juillet
Injuste et pénalisant pour les salariés
jeudi 30 juin 2011
- texte en pdf
C’est en effet vendredi 1er juillet qu’entrera en vigueur le report de l’âge de la retraite pour les salariés (fonctionnaires compris), nés entre le 1er juillet et le 31 décembre 1951.
Ce report va d’abord s’élever à 4 mois, puis 8 pour la génération 1952 et jusqu’à 2 années pour la génération 1956 à raison de 4 mois supplémentaires chaque année. Cela va concerner pour la seule année 2011 plus de 200 000 salariés qui ne pourront accéder à la retraite à 60 ans.
Les salariés ayant quitté leur entreprise dans le cadre de départs volontaires assortis d’une période d’indemnisation chômage calculée souvent au plus juste, vont faire les frais du report d’âge, certains d’entre eux se retrouvant en fin d’indemnisation. La suppression de l’Allocation Equivalent Retraite au 1er janvier 2011 va entraîner que ces salariés ne percevront que les minima sociaux (RSA=466,99 € pour une personne seule).
Le report d’âge va également concerner les salariés ayant été exposés à la pénibilité, puisque seuls ceux affectés d’une incapacité d’au moins 20 % pourront bénéficier automatiquement du maintien du départ à 60 ans. La mobilisation récente des salariés du transport routier atteste cependant que l’heure n’est pas à la résignation et que la bataille pour une véritable reconnaissance de la pénibilité est pleinement d’actualité.
Outre le caractère injuste et inefficace du report d’âge, dénoncé à de multiples reprises par les millions de manifestants de 2010, d’autres mesures, résultant de la loi de 2010, mais également des lois de financement de la Sécurité sociale précédentes, contribuent à dégrader encore la situation.
Ainsi, les conditions d’attribution des minima, minimum contributif pour les salariés du privés et minimum garanti pour les fonctionnaires, sont modifiées. Il en résulte déjà pour les fonctionnaires concernés depuis le 1er janvier 2011 une baisse de la pension qui peut atteindre dans certains cas plusieurs centaines d’euros. Pour les salariés du privé, le versement du minimum contributif sera assorti d’un plafond, le total des pensions ne pouvant excéder 1 005 €, et ce à compter du 1er janvier 2012.
Décidemment, on n’a pas fini de parler des retraites. D’autant que les derniers chiffres du chômage sont là pour rappeler que la situation des salariés âgés ne s’améliore pas, bien au contraire. Cela ne fait que renforcer la nécessité d’une véritable politique de l’emploi sans laquelle l’équilibre de notre système de retraite ne peut être durablement envisagé.
La bataille des retraites demeure à l’ordre du jour et sera, à n’en pas douter, un des éléments au cœur de la mobilisation interprofessionnelle de la prochaine rentrée.
Montreuil, le 30 juin 2011
Comité de pilotage des régimes de retraite
1ère réunion sous tension
mardi 31 mai 2011
La première réunion du Comité de pilotage des régimes de retraite s’est tenue ce mardi 31 mai. Après une introduction du ministre Xavier Bertrand, en charge de la présidence du Comité, chaque organisation syndicale a présenté une déclaration (déclaration CGT ci-jointe).
A l’exception de la CFE-CGC, toutes les organisations ont réaffirmé leur hostilité à une réforme injuste et inefficace.
Côté patronal, le Medef a exprimé sa satisfaction quant à la mise en œuvre d’une réforme qu’il appelait de ses vœux. Il a rendu hommage au courage du gouvernement…
Une discussion s’est ensuite engagée sur l’adoption d’un avis, conformément à la loi, portant sur la situation financière des régimes et sur la réalisation de l’objectif d’équilibre en 2018.
Visiblement, le ministre chargé de la Sécurité sociale escomptait un accord unanime sur le projet d’avis présenté. La CGT a fait savoir qu’elle se prononcerait contre ainsi que la CFDT.
Le Directeur de la Sécurité sociale, prenant le relais de Xavier Bertrand, appelé à d’autres occupations, renonçait finalement à faire adopter l’avis et indiquait que faute ce celui-ci, un communiqué du ministre serait envoyé à la presse.
Représentants CGT : Eric Aubin, Gérard Rodriguez
Montreuil, le 31 mai 2011
- Déclaration du Comité de pilotage COPILOR
ARRCO - AGIRC
lNEGOCIATIONS ARRCO ET AGIRC
LE 28 MARS : LA CGT ne signera pas
Retraites complémentaires
- lundi 28 mars 2011
Après consultation de ses organisations, la CGT a décidé de ne pas signer l’accord du 18 mars sur les retraites complémentaires ARRCO et AGIRC.
Une des principales raisons en est l’alignement des régimes complémentaires sur les régimes de base en ce qui concerne les âges. La CGT refuse d’apporter sa caution à un texte qui valide et grave dans le marbre le report des bornes d’âges qui a été combattu avec force en 2010. Rien n’y oblige puisque ce sont les organisations syndicales de salariés, à égalité avec les représentants des employeurs, qui assurent le pilotage des régimes et qui sont en droit de maintenir les bornes d’âges et ainsi, de ne pas aligner l’Arrco et l’Agirc sur la réforme régressive de novembre 2010.
L’accord ne prévoit pas de ressources supplémentaires pour les régimes, alors que le nombre de retraités ne fait qu’augmenter. Cela va conduire les régimes droit dans le mur du fait de l’impossibilité de financer les droits dans laquelle ils vont se trouver, une fois les réserves épuisées.
L’accord porte de nouvelles baisses des taux de remplacement, la valeur du point étant toujours revalorisée d’abord sur les prix, puis sur le salaire moyen moins 1,5 %, ce qui revient au même. Cette baisse du taux de remplacement est encore plus forte pour l’Agirc avec une revalorisation en 2011 très en dessous de l’évolution des prix.
La CGT juge cet accord particulièrement dangereux pour les retraités actuels et futurs. C’est la raison pour laquelle elle serait disponible pour exercer son droit d’opposition si les conditions en étaient réunies, notamment si deux autres organisations syndicales y étaient favorables.
Montreuil, le 28 mars 2011
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